Thursday, January 22, 2009

Cette semaine



Ce lundi, je me suis réveillée avec le sentiment que quelque chose d’important allait se produire. Pour la première fois depuis 2 semaines, je me suis levée heureuse d’être là où j’étais. Le soleil était de mon côté, depuis mon retour, il n’avait que venter et venter avec une température plutôt basse pour la région : j’ai même dû acheter un gilet !!
En arrivant au bureau, je vérifie mes mails et j’ai une réponse de Kacy, notre chef. Elle me demande si je voulais m’impliquer plus sérieusement auprès de l’association.
C’est l’association jumelle de notre boîte, si je peux dire sa comme ça. Je faisais déjà du bénévolat pour l’assos qui aide a la scolarisation d’orphelins et au développement de leurs connaissances culturelles et, depuis septembre, j’ai monté moi-même le projet de comédie musicale puis de chants de Noël.
En rentrant à la maison pour Noël, je m’étais dit qu’il faudrait que je monte un dernier projet avant de rentrer pour de bon. Quelque chose de concret, que je pourrai ramener avec moi et utiliser pour récolter des fonds et des donations en Europe.
Déjà en mai 2008, j’avais tenté d’organiser une exposition de photos des orphelins, mais je n’avais jamais vraiment réussi. Cette idée me trottait encore dans la tête quand je me suis dit que j’avais maintenant les ressources de le faire, tout du moins en Asie.
Et c’est ainsi que dès mon retour à Cebu, j’ai envoyé un mail a Kacy lui demandant son support.
L’idée est d’organiser un cours d’art à l’orphelinat, de diviser les groupes en 3 catégories photo, peinture et poésie. Après le cours, nous dévoilerons un thème et leur donneront 2 semaines pour produire une œuvre. Ensuite, les cinq meilleures œuvres de chaque groupe seront récompensées et exposées au public, permettant des donations pour l’association.

J’avais un peu perdu l’espoir de recevoir une réponse, mais depuis Lundi, je suis à nouveau boostée d’une énergie morale. Ça a été non-stop depuis, le projet n ‘as pas encore été finalisé, je dois d’abord lui envoyer une proposition de budget.
Ca ne va être évident, je n’ai pas réussi à obtenir le soutien du National Bookstore sur qui je comptai pour les outils de peinture et de fournitures scolaires. Mais l’hôtel Waterfront, un des plus grands hôtels de Cebu, nous a déjà promis deux semaines d’exposition y compris une conférence de presse à l’ouverture de l’expo. J’en suis encore à négocier le prix de la nourriture servie à la conférence, seule chose non-incluse dans le contrat. J’espère avoir une réponse d’ici cet après-midi pour pouvoir envoyer mon budget a Kacy et passer au niveau supérieur.
En attendant, samedi prochain, je serais sur une ile non loin d'ici pour aider une association a nourir la communaute qui vit en extreme pauvreté. Et je vais bientot commencer à récolter des donations pour une mission a Talisay pour aider les habitants du bidon ville et leur fournir ustensils de cuisine, de menage etc..
Voilà ce qui m’a bien occupé cette semaine. J’espère que ma prochaine entrée sur ce blog sera sur le succès de l’opération, et en attendant je n’ai qu’à espérer que la bonne chance est toujours de mon cote. Quoi qu’il arrive, j’ai déjà compris que ce concept pourrait marcher n’importe ou dans le monde et que donc je vais pouvoir poursuivre mon projet plus près de chez moi dans un futur plus ou moins proche.

Xoxo

Fiona

Photo de Lori Blackburn.

De l'importance d’avoir un rêve.



Je suis ici parce'que j’ai poursuivi mon rêve. Mes rêves. Chaque jour, à chaque heure, mes rêves m’on dicté la conduite à suivre, le chemin à prendre, sans jamais me tromper.
Cela ne veut pas dire que j’ai choisi les solutions les plus évidentes.
C’est parfois difficile de se retrouver loin de tout ce qui nous réconforte, mais chaque jour qui passe me rapproche de l’assouvissement de ce rêve, et donc d’un nouveau réconfort.

J'ai aussi trouve qu’en route, on trouve toujours une escorte d’anges qui éclairent notre chemin et nous rappellent le trésor qui nous attend au bout du chemin. Grâce a ses personnes, on se retrouve toujours plus près du but.
En général, elles apparaissent en moments de doute, de difficulté, d¹erreurs ou devant une épreuve à affronter. Nous nous rendons compte de leur influence et de leur aide qu’une fois l’étape franchie. Il n’est pas improbable de trouver une âme soeur en ces personnes, une personne qui nous connaîtrai dès le premier mot, qui verrait en nous celui ou celle que nous sommes vraiment et le rêve que nous vivons. Leur rêve se lie alors au nôtre, s’élargie, se morphe, se difforme et se reforme pour commencer un rêve commun.

Il est important que chacun d’entre nous soit en connexion avec ce rêve.
Nous en avons tous un, mais il est parfois difficile à discerner parmi certains désirs volatiles et envies futiles. Il est pourtant là, au creux de nos vies, il remonte souvent à nos plus tendres souvenirs d¹enfance, dans le métier que l’on faisait pour semblant, dans les collections que l’on entretenait, dans nos activités extra scolaire et dans les pays que l’on rêvait de visiter.
Il nous définit en tant que personne et guide notre vie vers l’accomplissement.
J’observe une diversité de cas différents de corrélation entre la personne et son rêve.



Il y a tout d’abord ceux qui connaissent leurs rêves et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour l’obtenir. Ceux la ont l’avantage de savoir que faire de leur vie, mais se retrouvent souvent en position de frustration face aux difficultés à affronter, aux temps morts, pourtant essentiels pour le repos du corps, de l’âme et la remise en cause. Trop d’ambition peut parfois dévier une personne du droit chemin. Un moment de « self-reflection » est alors la meilleure chose qui puisse arriver.

Ensuite, il y a ceux qui cherchent leur rêve et gaspillent leur énergie sur cette quête. Il ne faut pas chercher trop loin, les rêves ne sont pas toujours avec nous depuis notre naissance. Ils évoluent au fil du temps. À force de vouloir canaliser et comprendre ces rêves, il arrive qu’ils se meurent tout simplement. Il ne faut pas désespérer, pour certains, le rêve se forme pas à pas, étape après étape. Les indices semés ici et là permettent à la personne ensuite de se retrouver. Il suffit en général de suivre une impulsion soudaine, ou une intuition. La capacité de s’écouter soi-même est primordiale au développement de la personne et de son rêve.

Puis, il y a ceux qui ignorent tout de leur rêve ou ambition, souvent des personnes qui n’ont pas de croyance et on l’esprit très pragmatique : Manger, bosser, se marier avec quelqu’un de pas trop mal, économiser pour la retraite; une vie sans danger mais aussi une vie sans excitations. Le danger dans ce type de cas est que le rêve se révèle, fracassant tout ce que la personne avait passé son temps à bâtir, maison, carrière, famille. Il est possible que le rêve se soit annoncé et été refoulé. Ou qu’il se soit présenté au mauvais moment. Ce n'est pas toujours négatif, et certaines personnes passent leur vie entière sans même jamais se rendre compte.


Le rêve est personnel. Il est possible que le rêve d’une personne soit d’avoir une famille unie, de faire le tour du monde, d’avoir une collection de poupées vodou. Peut importe la simplicité ou l’excentricité.
Personne ne peut dicter la poursuite d’un rêve, comme elle ne peut juger un rêve trop fou ou pas assez. Si le rêve est là, il faut le poursuivre, en faisant toutefois attention à ne heurter personne sur son passage et en prenant le temps d’évaluer les risques de chaque étape. Il est une chose qui se travaille et qui, une fois accompli, ouvre la porte au rêve suivant.

Allez y, n’hésitez plus, ouvrez la porte au rêve qui sonne depuis quelque temps, un nouveau monde vous attends de l¹autre cote. La fin du monde tel que vous le connaissez, le début de la meilleure autobiographie que vous n’aurez jamais lue.

Fiona

Photo credits:

picture 1: Fiona Cross
picture 2: Dwight Handro
picture 3: Sujay Dahake