Chanson de Regine Rabago
Realise par Fiona Cross
Producteur Kacy Andrews et Michael Gleissner
Directeur de photography Khashayar Mahmoobadi, Blake Sarion, Priscilla More
Montage Priscilla More
Thursday, March 12, 2009
Savoir dire aurevoir
Je crois que je n'apprendrai jamais a dire aurevoir.
je me retrouve a quelques jours de mon depart, bien que je n'ai pas encore mon ticket, je sais que c'est pour cette semaine. La derniere fois que je suis partie je ne pensais jamais revenir. Cette fois je sais que je reviendrai, au moins pour des vacances et pour voir Melje et Divine. Je ne sais pas si dire aurevoir sera plus facile ou plus difficile cette fois ci, et j'apprehende de devoir l'annocer aux filles.
Hier soir je suis allee a l'orphelinat pour dire au revoir, et ce n'etait pas du tout triste. Peut etre qu'ils savent aussi bien que moi que je suis trop attaches a eux pour ne pas revenir les voir un jour. Mais je me souviendrais toujours de ces derniers moment avec eux, Jay se cachant dans la boite a donation, Regine, qui a pris une asssurance d'enfer et criant Yeah Baby! a chaque photo qu'il prennait. Quand je suis monte dans le taxi
Tous m'ont ecrit une carte de remerciement pour nos efforts et les cadeaux offerts. Les cartes etaient a l'adresse de Bigfoot mais tous refferaient aux cours de danse, chant et a notre ouverture et expo d'oeuvres d'art il y a quelques semaines, tous des projets que j'ai mis en place. Je n'arrive pas a expliquer ce que j'ai ressenti. Je sais que quand je serai partie, personne ne se devouera a organizer ces projets, a moins que l'on arrive a employer quelqu'un d'ici la. Les deux personnes que j'avai recommende n'etaient pas aptes a la tache d'apres un des patrons.
Ca me brise le coeur .
Mais il est temps pour moi de rentrer chez moi, de me construire un futur, et de recolter assez de fonds pour monter ma propre association dans quelques annees.
Les conclusions ne sont pas toujours celles que l'on attends non plus.

ALors que je tape ces mots sur mon clavier, je retiens mes larmes sachant que le destin de Melje et Divine est a nouveau au bord du chavirement. On suspecte leur pere de se droguer avec l'argent qu'il gagne. Les voisins on annonce aux services sociaux qu'elles faisaient la manche chez eux dans l'espoir de trouver quelque chose a manger. Elles ont dit elles meme que leur pere ne rentrai pas a la maison le soir.
Je ne supporte pas de voir leur famille ainsi dechiree mais nous allons les ramener a l'orphelinat, peut etre dans les quelques jours a venir. Au moins elles seront nourries correctement la bas et elles seront avec leur amis.

Je serai la bas demain pour le bapteme de Melje. Elle n'as pas les documents necessaires pour s'inscire au niveau scolaire superieur.
Ensuite j'imagine que je devrai leur dire aurevoir aussi.
Elles vont tellement manquer. Il me tarde d'etre riche et de pouvoir m'assurer qu'elles ai la promesse d'un futur digne de ce nom.
je me retrouve a quelques jours de mon depart, bien que je n'ai pas encore mon ticket, je sais que c'est pour cette semaine. La derniere fois que je suis partie je ne pensais jamais revenir. Cette fois je sais que je reviendrai, au moins pour des vacances et pour voir Melje et Divine. Je ne sais pas si dire aurevoir sera plus facile ou plus difficile cette fois ci, et j'apprehende de devoir l'annocer aux filles.
Hier soir je suis allee a l'orphelinat pour dire au revoir, et ce n'etait pas du tout triste. Peut etre qu'ils savent aussi bien que moi que je suis trop attaches a eux pour ne pas revenir les voir un jour. Mais je me souviendrais toujours de ces derniers moment avec eux, Jay se cachant dans la boite a donation, Regine, qui a pris une asssurance d'enfer et criant Yeah Baby! a chaque photo qu'il prennait. Quand je suis monte dans le taxi
Tous m'ont ecrit une carte de remerciement pour nos efforts et les cadeaux offerts. Les cartes etaient a l'adresse de Bigfoot mais tous refferaient aux cours de danse, chant et a notre ouverture et expo d'oeuvres d'art il y a quelques semaines, tous des projets que j'ai mis en place. Je n'arrive pas a expliquer ce que j'ai ressenti. Je sais que quand je serai partie, personne ne se devouera a organizer ces projets, a moins que l'on arrive a employer quelqu'un d'ici la. Les deux personnes que j'avai recommende n'etaient pas aptes a la tache d'apres un des patrons.
Ca me brise le coeur .
Mais il est temps pour moi de rentrer chez moi, de me construire un futur, et de recolter assez de fonds pour monter ma propre association dans quelques annees.
Les conclusions ne sont pas toujours celles que l'on attends non plus.

ALors que je tape ces mots sur mon clavier, je retiens mes larmes sachant que le destin de Melje et Divine est a nouveau au bord du chavirement. On suspecte leur pere de se droguer avec l'argent qu'il gagne. Les voisins on annonce aux services sociaux qu'elles faisaient la manche chez eux dans l'espoir de trouver quelque chose a manger. Elles ont dit elles meme que leur pere ne rentrai pas a la maison le soir.
Je ne supporte pas de voir leur famille ainsi dechiree mais nous allons les ramener a l'orphelinat, peut etre dans les quelques jours a venir. Au moins elles seront nourries correctement la bas et elles seront avec leur amis.

Je serai la bas demain pour le bapteme de Melje. Elle n'as pas les documents necessaires pour s'inscire au niveau scolaire superieur.
Ensuite j'imagine que je devrai leur dire aurevoir aussi.
Elles vont tellement manquer. Il me tarde d'etre riche et de pouvoir m'assurer qu'elles ai la promesse d'un futur digne de ce nom.
Tuesday, February 17, 2009
L'art de l'amitie
Avoir un ami, quelqu'un sur qui l'on peut vraiment compter aux moments de difficultes, ce n'est pas toujours facile a trouver. Surtout lorsque l'on a oublie ce que cela veux vraiment dire, l'amitie.
Alors ce samedi 14 Fevrier, nous sommes alles a l'orphelinat pour discuter les principes de l'amitie avec ceux qui ne vivent quasiment que d'amitie et d'eau fraiche comme on dit.
Au travers de diverses formes d'art, nous avons demander aux enfants de nous montrer ce que l'amitie represente a leur yeux.
L'exposition des 15 meilleurs oeuvres debutera le 28 Fevrier, fera le tour de quelques grand hotels et finira le 21 mars.
Sunday, February 1, 2009
Il en faut peu pour etre heureux
Assise sur le bord gauche du bateau, je laisse le vent chaud glisser sur ma peau et à travers mes cheveux. Il est 10h30 et la vie est belle après tout.
Une mouette blanche danse dans les reflets argentés de la mer calme mais brisée par la vitesse de notre embarcation. Un sentiment de sérénité cours à travers mes veines et m'envahie lentement.
Au fond du paysage, des rizières en milles variations de vert s'alignent sur les douce courbes des collines. Un minuscule bateau de a peine 2 mètres de long, s'avance et les 5 pécheurs à bord nous font signe. Nous approchons de l'île de Pangan-an où nous attendent 800 enfants de la seule école de l'île.

Notre bateau étant trop grand et la marée trop basse pour que nous puissions débarquer directement sur la plage trois radeaux de pécheurs font des allés retours entre la plage et le 'pumpboat'.
Une fois sur la plage, une horde d'enfants nous accueillent en pointant du doigt. Les présentations se font pendant que les hommes du village continuent les allés retours avec les cartons de nourriture et de vêtements. Je regarde autour de moi. Tout me semble si paisible. Les enfants ont un sourire jusqu'aux oreilles, on ne remarque presque pas qu'ils sont nus ou en haillons, les cous couverts de cloques et les cheveux en bataille.

Un vélo remorque arrive et nous conduit jusqu’à l'école. En route, je continue d'observer autour de moi: pas de routes, pas de voitures. Le chemin est en sable et roches, parfois semé de coquillages gigantesques. Une femme est endormie dans un hamac de bambou. Les maisons sont en paille tressée. Une femme portant un nourrisson au visage difforme nous fait signe depuis son porche. Bientôt le cri des enfants nous annonce l'approche de l'école.
En l'espace de trente minutes, on distribue de la nourriture cuite, des chips, des biscuits et des beignets à la foule de gamins affament se pressants en bas de l'estrade ou l'ou nous tenons.
L'émotion est trop forte pour être décrite. J'essaie de partager équitablement les denrées, mais je sais que quelques gourmands ont trouvé des combines et arrivent à chiper deux ou trois portions.

Apres quelques danses en un numéro de chant, le maire du village insiste à nous offrir un repas: coquillages cuits et salade d'algue et d'oursins. Il faut oser goûter; les coquillages sont si gros qu'ils sont difficiles à mâcher et avaler. Une femme d'une soixantaine d'années se tient au-dessus de nous avec un éventail, pour chasser les mouches. On lui propose de se joindre à nous, mais elle refuse d'un hochement de tête et continue son travail.
Nous ne mangeons pas trop, sachant que la personne qui organise cette oeuvre caritative nous a prévu un festin sur une autre Ile.
La journée a été magnifique. Nous avons passé le reste de la journée sur une plage magnifique et je pense que les photos parleront à elles seules.

Xoxo
Une mouette blanche danse dans les reflets argentés de la mer calme mais brisée par la vitesse de notre embarcation. Un sentiment de sérénité cours à travers mes veines et m'envahie lentement.
Au fond du paysage, des rizières en milles variations de vert s'alignent sur les douce courbes des collines. Un minuscule bateau de a peine 2 mètres de long, s'avance et les 5 pécheurs à bord nous font signe. Nous approchons de l'île de Pangan-an où nous attendent 800 enfants de la seule école de l'île.

Notre bateau étant trop grand et la marée trop basse pour que nous puissions débarquer directement sur la plage trois radeaux de pécheurs font des allés retours entre la plage et le 'pumpboat'.
Une fois sur la plage, une horde d'enfants nous accueillent en pointant du doigt. Les présentations se font pendant que les hommes du village continuent les allés retours avec les cartons de nourriture et de vêtements. Je regarde autour de moi. Tout me semble si paisible. Les enfants ont un sourire jusqu'aux oreilles, on ne remarque presque pas qu'ils sont nus ou en haillons, les cous couverts de cloques et les cheveux en bataille.

Un vélo remorque arrive et nous conduit jusqu’à l'école. En route, je continue d'observer autour de moi: pas de routes, pas de voitures. Le chemin est en sable et roches, parfois semé de coquillages gigantesques. Une femme est endormie dans un hamac de bambou. Les maisons sont en paille tressée. Une femme portant un nourrisson au visage difforme nous fait signe depuis son porche. Bientôt le cri des enfants nous annonce l'approche de l'école.
En l'espace de trente minutes, on distribue de la nourriture cuite, des chips, des biscuits et des beignets à la foule de gamins affament se pressants en bas de l'estrade ou l'ou nous tenons.
L'émotion est trop forte pour être décrite. J'essaie de partager équitablement les denrées, mais je sais que quelques gourmands ont trouvé des combines et arrivent à chiper deux ou trois portions.

Apres quelques danses en un numéro de chant, le maire du village insiste à nous offrir un repas: coquillages cuits et salade d'algue et d'oursins. Il faut oser goûter; les coquillages sont si gros qu'ils sont difficiles à mâcher et avaler. Une femme d'une soixantaine d'années se tient au-dessus de nous avec un éventail, pour chasser les mouches. On lui propose de se joindre à nous, mais elle refuse d'un hochement de tête et continue son travail.
Nous ne mangeons pas trop, sachant que la personne qui organise cette oeuvre caritative nous a prévu un festin sur une autre Ile.
La journée a été magnifique. Nous avons passé le reste de la journée sur une plage magnifique et je pense que les photos parleront à elles seules.

Xoxo
Tuesday, January 27, 2009
Régine
Puisqu’il semble que je parle beaucoup de rêves en ce moment, je voudrais illustrer mon article précédent avec un exemple concret et l’histoire de Régine, jeune garçon de 11 ans qui grâce a Bigfoot Entertainment, viens d’enregistrer sa première chanson.
La semaine dernière, j’ai enfin fini d’écrire les paroles pour la chanson que je voulais enregistrer pour la bande originale du documentaire que je suis en train de réaliser.
Cela m’avait pris un certain temps parce que je voulais que les paroles soient parfaites pour un garçon de 11 ans qui est très intelligent et qui s’est donné comme routine d’aider ses frères et soeurs a l’orphelinat à être heureux et d¹oublier leurs soucis.
Une fois les paroles bouclées, j’ai contacté les musiciens Ben et Jay, qui ont collaboré et ont trouvé une mélodie pour la chanson.
Donc, une semaine plus tard, hier soir, après l’école, Régine est arrivé avec Jérôme, son tuteur. Il avait fait un effort apparent au niveau vestimentaire et portait fièrement un bandana fluo autour des cheveux et une veste de motard. Pourtant il portait visiblement sa timidité et ses nerfs à bout de bras et n’a quasiment pas dit un mot jusqu’à son arrivée dans les studios d¹enregistrement.
Pendant que Jaye lui faisait répéter la chanson, puisque c’était la première fois qu’il l’entendait, Donna et moi sommes allées leur acheter tous les deux un hot dog et un jus de fruit.
Régine a vite assimile l’air facile de la chanson et en moins de 20 minutes passées à modifier quelques paroles et à s’échauffer la voix, Jaye l'installa au micro pendant qu’Helen l’aidait à répéter les mots Anglais difficiles.
Régine a une belle voix de soprano, stable, une excellente oreille musicale et une bonne prononciation d’anglais.
Après quelques premières prises, il s’est peu a peu décontracté et a pris de l’assurance au micro lui permettant de vraiment pousser la chansonnette. La chanson était enregistrée en moins d’une heure. Jaye a ensuite passé une vingtaine de minutes devant son ordi à modifier les effets et le tempo de la musique afin de fignoler les derniers petits détails.
Régine est resté longtemps assis, fascine par l’écran et absorbe par le son de sa propre voix flottant hors des speakers.
Je lui ai ensuite montré le piano et lui ai appris un morceau à sept notes et nous nous sommes amusés à essayer de reproduire l’air de la chanson. Une fois que nous l’avons trouvé, il a éclaté de rire. Je n’oublierai jamais ce rire. De la joie et de l’émerveillement pure. Tout son visage, durant les quelques secondes de rire, s’est illumine d’une joue à l’autre.
Régine est rentré chez lui a 20 heures avec son Cd en poche, avec les milles remerciements de Jérôme, dont nous ne pouvions que retourner.
Ce que je trouve avec ces petits, c¹est qu’ils ont une lumière qui brille a l’intérieur d’eux et qui est souvent trop vite éteinte en grandissant. Ils ont pourtant besoin d’elle, de leur rêve, d’une ambition. Quelque chose qui pourrait leur redonner le sourire et l’envie de continuer, d’affronter les misères que la vie leur a présentées. Ils manquent de stimulations visuelles et auditives. Il leur faut des jeux, des couleurs, des cours de cuisine, de musique, des programmes pour enfants... quelque chose qui pourrait les stimuler et dévoiler le talent qui se cache en eux.
C’est pour ça que j’aime travailler ici avec ces enfants. C’était pour entendre cet éclat de rire que j’étais revenue et je suis fière et heureuse aujourd’hui de pouvoir dire qu’il se pourrait bien que ce que je fais aujourd’hui pourra un jour sauver une vie ou deux.
Thursday, January 22, 2009
Cette semaine

Ce lundi, je me suis réveillée avec le sentiment que quelque chose d’important allait se produire. Pour la première fois depuis 2 semaines, je me suis levée heureuse d’être là où j’étais. Le soleil était de mon côté, depuis mon retour, il n’avait que venter et venter avec une température plutôt basse pour la région : j’ai même dû acheter un gilet !!
En arrivant au bureau, je vérifie mes mails et j’ai une réponse de Kacy, notre chef. Elle me demande si je voulais m’impliquer plus sérieusement auprès de l’association.
C’est l’association jumelle de notre boîte, si je peux dire sa comme ça. Je faisais déjà du bénévolat pour l’assos qui aide a la scolarisation d’orphelins et au développement de leurs connaissances culturelles et, depuis septembre, j’ai monté moi-même le projet de comédie musicale puis de chants de Noël.
En rentrant à la maison pour Noël, je m’étais dit qu’il faudrait que je monte un dernier projet avant de rentrer pour de bon. Quelque chose de concret, que je pourrai ramener avec moi et utiliser pour récolter des fonds et des donations en Europe.
Déjà en mai 2008, j’avais tenté d’organiser une exposition de photos des orphelins, mais je n’avais jamais vraiment réussi. Cette idée me trottait encore dans la tête quand je me suis dit que j’avais maintenant les ressources de le faire, tout du moins en Asie.
Et c’est ainsi que dès mon retour à Cebu, j’ai envoyé un mail a Kacy lui demandant son support.
L’idée est d’organiser un cours d’art à l’orphelinat, de diviser les groupes en 3 catégories photo, peinture et poésie. Après le cours, nous dévoilerons un thème et leur donneront 2 semaines pour produire une œuvre. Ensuite, les cinq meilleures œuvres de chaque groupe seront récompensées et exposées au public, permettant des donations pour l’association.

J’avais un peu perdu l’espoir de recevoir une réponse, mais depuis Lundi, je suis à nouveau boostée d’une énergie morale. Ça a été non-stop depuis, le projet n ‘as pas encore été finalisé, je dois d’abord lui envoyer une proposition de budget.
Ca ne va être évident, je n’ai pas réussi à obtenir le soutien du National Bookstore sur qui je comptai pour les outils de peinture et de fournitures scolaires. Mais l’hôtel Waterfront, un des plus grands hôtels de Cebu, nous a déjà promis deux semaines d’exposition y compris une conférence de presse à l’ouverture de l’expo. J’en suis encore à négocier le prix de la nourriture servie à la conférence, seule chose non-incluse dans le contrat. J’espère avoir une réponse d’ici cet après-midi pour pouvoir envoyer mon budget a Kacy et passer au niveau supérieur.
En attendant, samedi prochain, je serais sur une ile non loin d'ici pour aider une association a nourir la communaute qui vit en extreme pauvreté. Et je vais bientot commencer à récolter des donations pour une mission a Talisay pour aider les habitants du bidon ville et leur fournir ustensils de cuisine, de menage etc..
Voilà ce qui m’a bien occupé cette semaine. J’espère que ma prochaine entrée sur ce blog sera sur le succès de l’opération, et en attendant je n’ai qu’à espérer que la bonne chance est toujours de mon cote. Quoi qu’il arrive, j’ai déjà compris que ce concept pourrait marcher n’importe ou dans le monde et que donc je vais pouvoir poursuivre mon projet plus près de chez moi dans un futur plus ou moins proche.
Xoxo
Fiona
Photo de Lori Blackburn.
De l'importance d’avoir un rêve.

Je suis ici parce'que j’ai poursuivi mon rêve. Mes rêves. Chaque jour, à chaque heure, mes rêves m’on dicté la conduite à suivre, le chemin à prendre, sans jamais me tromper.
Cela ne veut pas dire que j’ai choisi les solutions les plus évidentes.
C’est parfois difficile de se retrouver loin de tout ce qui nous réconforte, mais chaque jour qui passe me rapproche de l’assouvissement de ce rêve, et donc d’un nouveau réconfort.
J'ai aussi trouve qu’en route, on trouve toujours une escorte d’anges qui éclairent notre chemin et nous rappellent le trésor qui nous attend au bout du chemin. Grâce a ses personnes, on se retrouve toujours plus près du but.
En général, elles apparaissent en moments de doute, de difficulté, d¹erreurs ou devant une épreuve à affronter. Nous nous rendons compte de leur influence et de leur aide qu’une fois l’étape franchie. Il n’est pas improbable de trouver une âme soeur en ces personnes, une personne qui nous connaîtrai dès le premier mot, qui verrait en nous celui ou celle que nous sommes vraiment et le rêve que nous vivons. Leur rêve se lie alors au nôtre, s’élargie, se morphe, se difforme et se reforme pour commencer un rêve commun.
Il est important que chacun d’entre nous soit en connexion avec ce rêve.
Nous en avons tous un, mais il est parfois difficile à discerner parmi certains désirs volatiles et envies futiles. Il est pourtant là, au creux de nos vies, il remonte souvent à nos plus tendres souvenirs d¹enfance, dans le métier que l’on faisait pour semblant, dans les collections que l’on entretenait, dans nos activités extra scolaire et dans les pays que l’on rêvait de visiter.
Il nous définit en tant que personne et guide notre vie vers l’accomplissement.
J’observe une diversité de cas différents de corrélation entre la personne et son rêve.

Il y a tout d’abord ceux qui connaissent leurs rêves et feront tout ce qui est en leur pouvoir pour l’obtenir. Ceux la ont l’avantage de savoir que faire de leur vie, mais se retrouvent souvent en position de frustration face aux difficultés à affronter, aux temps morts, pourtant essentiels pour le repos du corps, de l’âme et la remise en cause. Trop d’ambition peut parfois dévier une personne du droit chemin. Un moment de « self-reflection » est alors la meilleure chose qui puisse arriver.
Ensuite, il y a ceux qui cherchent leur rêve et gaspillent leur énergie sur cette quête. Il ne faut pas chercher trop loin, les rêves ne sont pas toujours avec nous depuis notre naissance. Ils évoluent au fil du temps. À force de vouloir canaliser et comprendre ces rêves, il arrive qu’ils se meurent tout simplement. Il ne faut pas désespérer, pour certains, le rêve se forme pas à pas, étape après étape. Les indices semés ici et là permettent à la personne ensuite de se retrouver. Il suffit en général de suivre une impulsion soudaine, ou une intuition. La capacité de s’écouter soi-même est primordiale au développement de la personne et de son rêve.
Puis, il y a ceux qui ignorent tout de leur rêve ou ambition, souvent des personnes qui n’ont pas de croyance et on l’esprit très pragmatique : Manger, bosser, se marier avec quelqu’un de pas trop mal, économiser pour la retraite; une vie sans danger mais aussi une vie sans excitations. Le danger dans ce type de cas est que le rêve se révèle, fracassant tout ce que la personne avait passé son temps à bâtir, maison, carrière, famille. Il est possible que le rêve se soit annoncé et été refoulé. Ou qu’il se soit présenté au mauvais moment. Ce n'est pas toujours négatif, et certaines personnes passent leur vie entière sans même jamais se rendre compte.

Le rêve est personnel. Il est possible que le rêve d’une personne soit d’avoir une famille unie, de faire le tour du monde, d’avoir une collection de poupées vodou. Peut importe la simplicité ou l’excentricité.
Personne ne peut dicter la poursuite d’un rêve, comme elle ne peut juger un rêve trop fou ou pas assez. Si le rêve est là, il faut le poursuivre, en faisant toutefois attention à ne heurter personne sur son passage et en prenant le temps d’évaluer les risques de chaque étape. Il est une chose qui se travaille et qui, une fois accompli, ouvre la porte au rêve suivant.
Allez y, n’hésitez plus, ouvrez la porte au rêve qui sonne depuis quelque temps, un nouveau monde vous attends de l¹autre cote. La fin du monde tel que vous le connaissez, le début de la meilleure autobiographie que vous n’aurez jamais lue.
Fiona
Photo credits:
picture 1: Fiona Cross
picture 2: Dwight Handro
picture 3: Sujay Dahake
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